• EXTRAIT DE PEPINS DE PAMPLEMOUSSE...ATTENTION...!

    L'EXTRAIT DE PEPIN DE PAMPLEMOUSSE (EPP)

    L'EPP ( Extrait de Pépin de Pamplemousse)

    A NE PAS PRENDRE EN MEME TEMPS QUE LA PRISE DE MEDICAMENTS!!!

    DE nombreuses fraudes signalées:

    À plusieurs reprises, dans les années 2000, des scientifiques, allemands, suisses et japonais, ont prouvé que certains EPP n’étaient pas si naturels que ça (1) : dans plusieurs d’entre eux a été détecté la présence en quantité non négligeable d’antibiotiques et de conservateurs industriels comme du chlorure de benzéthonium (un ammonium quaternaire toxique), du chlorure de benzalkonium (idem), du triclosan (un composé organochloré) et du methyl paraben.

    En Suisse, suite à une étude des laboratoires cantonaux de Bâle mettant en évidence la présence de hautes concentrations de chlorure de benzéthonium dans des EPP (7 produits sur les 9 étudiés étaient contaminés !), plusieurs marques ont même été retirées du marché au début des années 2000.

    Avec du chlorure de benzéthonium, vous pouvez remplacer n’importe quel EPP par de la Vache qui Rit ou de la confiture de groseille : le résultat sera aussi époustouflant !

    La preuve en est que ses propriétés sont largement mises à profit en agriculture biologique, en jardinage (on l’utilise contre les moisissures, le mildiou, les limaces, les pucerons) et dans les élevages (on soigne ainsi les animaux souffrant d’infections à champignons, on s’en sert pour nettoyer le pis des vaches, les cages et les stalles…).

    Alors si la méfiance s’impose face à la floraison actuelle de marques et sous-marques et face à certaines pratiques, compte-tenu de ces arguments et de nos expériences respectives, l’EPP reste un excellent produit qu’il faut simplement savoir bien choisir.

    Avantage imparable par rapport aux antibiotiques chimiques : l’EPP inhibe les bactéries nocives au niveau intestinal mais ne touche pas les indispensables bifidus et ne diminue que très peu les lacto-bactéries. Globalement, l’ensemble de la flore s’en trouve améliorée.

    Intéressons-nous au procédé de fabrication industriel standardL’EPP est normalement produit à partir des pépins du Citrus paradisi, autrement dit le gros pamplemousse originel encore appelé « pomélo ». Certains fabricants utilisent toutefois Citrus grandis, plus petit et plus courant chez nous ou Citrus maxima.Le plus souvent, on vous propose un extrait hydro-glycériné ou hydro-alcoolique sur la base d’une extraction à sec. Grosso modo :    Les pépins sont séchés et réduits en poudre.    Cette poudre est ensuite dissoute dans de l’eau pure et distillée (pour éliminer les fibres et la pectine).    Une autre opération de séchage permet d’obtenir une poudre concentrée.    Ce concentré est mélangé à un solvant (glycérine ou alcool) et à de l’eau puis chauffé sous haute pression.    Puis il est refroidi, filtré et traité aux U.V.

    Américains ou Chinois fournissent les marchandsMais dans les faits, on ne sait pas comment est précisément fabriqué l’EPP. Car la réalité, c’est que si l’on trouve une myriade de marchands français, il existe très peu de vrais fabricants dans l’Hexagone : la matière première est le plus souvent importée sous forme liquide. D’où vient-elle ? Les principaux fabricants sont américains, chinois et, dans le meilleur des cas (je veux dire le plus traçable), allemands.

    Difficile de vérifier la qualité de l’extrait originel dans ces conditions,facile de tomber sur un extrait fabriqué à partir de n’importe quel pamplemousse… Et ça, les marchands d’EPP concernés se gardent bien de nous le dire.En plus, l’EPP est maintenant au centre d’une nouvelle bataille commerciale où tous les coups sont permis. Voilà décidément une histoire à rebondissement

    La guerre des bioflavonoïdesMême si certains fabricants font valoir des procédés d’extraction plus sophistiqués (extraction à froid, sous vide, par pression, dépression, percolation, hyperfréquence et tutti quanti), le principe de fabrication est le même partout ou presque.C’est ainsi que la norme est d’utiliser 20% en moyenne d’extrait de pépins de pamplemousse pur (pour obtenir un produit suffisamment liquide), ce qui donne au final un EPP qui titre à 400 mg de bioflavonoïdes pour 100 ml de produit.

    Comment expliquer alors que l’on trouve des EPP à 800, 1 000 ou 1 200 mg de bioflavonoïdes pour 100 ml ? C’est à qui proposera le plus…Les petits calculs des marchands d’EPPTout dépend en fait de la méthode de mesure utilisée.Il existe en effet deux techniques d’analyse quantitative des molécules :- la chromatographie en phase liquide à haute performance (CLHP ou HPLC en anglais), la plus précise.- le test U.V. (l’absorption U.V. visible).Or le même extrait donnera pas exemple un résultat de 100 mg en HPLC et de 300 mg par la méthode U.V., soit 3 fois plus.

    Si l’on vous annonce 1 200 mg, c’est que l’on a utilisé la méthode d’analyse U.V., 3 fois plus avantageuse dans la mesure où elle quantifie tous les composants de l’extrait et pas seulement les bioflavonoïdes.Ainsi, un EPP titré à 800 mg selon la méthodologie U.V. contient en réalité moins de 300 mg de bioflavonoïdes.A moins que l’on ait rajouté artificiellement des flavonoïdes (d’où viennent-ils ?) dans le produit, ou l’écorce ou le péricarpe (l’enveloppe superficielle du fruit), ce qui se pratique aussi allègrement.

    Autant vous le dire tout de suite : cette astuce commerciale, comme celle qui consiste à rajouter de la vitamine C naturelle ou de synthèse, ne présente aucun intérêt, l’extrait de pépin se suffisant pour ce qui nous intéresse : son action antibiotique. Et cette action dépend des bioflavonoïdes, des composés phénoliques qui sont de puissants antioxydants et qui constituent aussi les défenses immunitaires des plantes contre les parasites, les bactéries, la lumière, etc.

    Quant au péricarpe, rien n’indique qu’il ait un effet antibactérien mais pour des raisons qui m’échappent, on m’explique qu’il permet d’obtenir plus facilement la mention bio…

    Faut-il préférer le bio ?Faut-il privilégier un EPP bio ? Pas forcément. Bien sûr, on évitera ainsi les extraits produits à partir de pamplemousses à jus de culture intensive, et par conséquent les traces d’intrants. Mais l’on en paiera le prix, pour une différence qui, en l’espèce, n’est pas déterminante.  Car la meilleure filière qui soit, reste celle du pamplemousse originel, sauvage, à savoir le Citrus paradisi provenant d’Asie. Ce sont les gros pépins de ce pamplemousse qui ont été étudiés. Et sauf exceptions, ce pamplemousse sauvage peut difficilement accéder à un label.

     

    PAMPLEMOUSSE ET MEDICAMENTS:

     

    Le nombre de médicaments dont l'interaction est dangereuse avec le pamplemousse et d'autres agrumes a plus que doublé dans les quatre dernières années, selon une étude publiée dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ).

    L’interaction de certains médicaments avec le pamplemousse est dangereuse parce que ce dernier modifie leur métabolisme, ce qui a pour conséquence d'en augmenter la concentration dans le sang à des niveaux qui peuvent parfois représenter de graves surdoses (seuls des médicaments se prenant par voie orale sont ainsi concernés).

    Tous les agrumes ne sont pas concernés. Les oranges de Séville (oranges amères souvent présentes dans les marmelades), les limettes (citrons verts) et les pomelos peuvent interagir dangereusement avec certains médicaments, tandis que les variétés d’oranges sucrées (Navel ou Valencia) n’altèrent pas le métabolisme des médicaments.

    David Bailey de l'University of Western Ontario et ses collègues dressent, en annexe de leur article, la liste des 89 médicaments qui interagissent avec le pamplemousse. Le niveau de risque (peu élevé, intermédiaire, élevé et très élevé) est indiqué ainsi que les événements indésirables associés à chacun d'eux et les médicaments alternatifs lorsque disponibles. Le risque est estimé élevé ou très élevé pour 43 de ces médicaments.

    Parmi ces médicaments se trouvent:

    - plusieurs médicaments anti-cancer - des anti-diabétiques - des médicaments anti-infection - des médicaments anti-inflammatoires - des médicaments anti-cholestérol (statines) - des médicaments cardiovasculaires - des médicaments psychiatriques et neurologiques :antidépresseurs, antipsychotiques (ou neuroleptiques), antidouleurs opiacés, anxiolytiques…) - des hormones de substitution (estrogène) - des médicaments immunosuppresseurs - médicaments pour les affections des voies urinaires.

    Les médicaments sont indiqués sous le nom de la molécule active (le nom générique) qui est différent du nom commercial (une molécule est souvent vendue sous plusieurs noms commerciaux). Le nom générique se trouve sur l'emballage des médicaments.

    Consulter la liste des 89 médicaments qui interagissent avec le pamplemousse (CMAJ). (Novembre 2012) voir le pdf ci-joint:http://www.cmaj.ca/content/ suppl/2012/11/26/ cmaj.120951.DC1/ grape-bailey-1-at.pdf

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